Témoignages


  • Raphaëlle Giffard (2017)

    Raphaëlle Giffard • Promotion 2016/2017

    Peux-tu décrire ton parcours ?

    J’ai commencé mon cursus par une Licence de droit général à l’université Paris Descartes. J’ai eu la chance, en 3ème année de Licence, de pouvoir partir en Erasmus une année entière à l’Université de Helsinki en Finlande.

    Par « défaut », je me voyais faire du droit des affaires, et parce que j’avais envie de garder l’ouverture à l’international qui m’avait permis d’acquérir mon année en Erasmus, je me suis orientée vers le droit international des affaires.

    J’ai eu la chance de pouvoir effectuer une première année de Master en droit international des affaires à l’Université Paris I Panthéon Sorbonne. A la fin de cette année, quand est arrivé le choix décisif du Master 2, le Master 2 JAI m’a paru être le choix en totale adéquation avec mon parcours.

    Ne voulant pas exercer le métier d’avocat ou aller en école de commerce, j’ai par la suite décidé de compléter mon cursus avec un second Master 2.

    Selon toi, quels sont les atouts du Master 2 JAI ?

    J’y vois 3 atouts principaux :

    Il s’agit d’un Master 2 très généraliste qui balaye un pan très large du droit des affaires et permet d’aborder diverses matières telles que : le droit des entreprises, l’arbitrage, le droit de la Common Law, le droit de la concurrence…

    De même, le mélange de la provenance des professeurs, à la fois universitaires et professionnels, permet de varier les enseignements.

    Enfin, ce Master, très axé sur le travail en groupe et la présentation orale, permet de faire un premier pas vers le monde professionnel tout en étant encadré par une équipe professorale des plus compétente.

    Comment ton insertion professionnelle s’est-elle déroulée ?

    Ayant continué mon cursus universitaire après le Master 2 JAI, qui était mon premier Master, il m’est difficile de répondre à cette question.

    Je suis actuellement étudiante alternante dans le Master 2 Droit des Activités Numériques de Madame Le Goffic et Monsieur Grynbaum.

    Quels conseils pourrais-tu donner aux futurs étudiants désireux de se spécialiser en droit des affaires internationales ?

    Je ne parlerais pas d’une « spécialisation » en droit des affaires internationales.

    Selon moi, ce master peut être vu plutôt comme un tremplin, une très bonne entrée en matière, pour d’autres cursus complémentaires ou plus spécialisés tels que : une école de commerce, l’école du barreau, un second master plus spécialisé, un DU, etc.

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  • Thomas Coutant (2016)

    Thomas Coutant • Promotion 2015/2016

    Peux-tu décrire en quelques mots ton parcours ?

    Après une Licence de Droit international et européen à la Sorbonne puis un M1 de Droit international des affaires, j’ai effectué mon M2 de Juriste d’affaires international à Descartes puis le MS Droit et Management international à l’ESCP Europe.

    Selon toi, quels sont les atouts du Master 2 JAI ?

    Selon moi, le Master 2 JAI présente des avantages multiples, dont notamment de nombreuses matières pour un aperçu assez large du droit des affaires, le partenariat pour rentrer à l’ESCP Europe, mais aussi des étudiants engagés pour créer des liens inter-générationnels au sein de ce M2.

    Quels conseils pourrais-tu donner aux futurs étudiants désireux de se spécialiser en droit des affaires internationales ?

    Le Droit des affaires de manière générale nécessite de parler l’anglais, il faut ainsi essayer d’acquérir un bon niveau et de le maintenir.
    Ne pas négliger de matières.
    Avoir une vision large du droit des affaires permet enfin d’avoir des réflexes pour réussir son M2 puis sa vie professionnelle.

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  • Xavier Sauvignet (2015)

    Xavier Sauvignet • Promotion 2014/2015

    Peux-tu décrire ton parcours ?

    Orienté en fac de droit un peu par hasard, j’ai obtenu ma licence de droit public et science politique en 2010, avant de participer au programme ERASMUS en 2011-2012.

    Ce n’est qu’à mon retour d’Irlande du Nord où je me suis initié au droit anglo-saxon que j’ai pu effectuer un premier M2 en Droit des libertés fondamentales à Strasbourg. Mais je me suis rapidement aperçu que ce M2, bien que passionnant dans son contenu, n’était pas vraiment professionnalisant. J’ai donc choisi de passer l’examen d’entrée à l’école d’avocat à Paris et je me suis inscris en parallèle au sein du M2 JAI.

    Selon toi, quels sont les atouts du Master 2 JAI ?

    Le M2 JAI est avant tout un excellent tremplin professionnel. Il est clair que sur le « marché » des collaborateurs, c’est un gage de qualité indéniable, et ce pour toutes les spécialités.

    Les cabinets de droit des affaires constituent évidemment le cœur de cible, et la coloration internationale est un vrai plus, quand on sait que l’arbitrage par exemple prend une place de plus en plus importante dans les grosses structures (françaises et anglo-saxonnes).

    Mais les cabinets plus centrés sur le droit du travail, le droit public ou encore le droit pénal cherchent à diversifier leurs profils et leurs activités, bien conscients que la rentabilité économique d’un cabinet passe souvent par la présence d’un pôle affairiste performant…

    Comment ton insertion professionnelle s’est-elle déroulée ?

    Mon insertion professionnelle s’est déroulée sans heurts puisque j’ai intégré le cabinet dans lequel j’avais effectué mon stage final de l’EFB. En effet, au sortir de l’école fin 2016 je suis devenu avocat, avec un exercice essentiellement tourné vers le droit du travail. Je développe, à côté de mon travail de collaborateur, une activité en droit pénal et droit des affaires.

    J’avais à l’époque décidé de cibler non seulement les cabinets d’affaire mais aussi les cabinets en droit social car ceux-ci sont constamment en recrutement. Il n’y a qu’à voir les listes de postes à pourvoir sur village-justice.fr ou sur le site de l’EFB…

    Il ne faut donc pas trop restreindre son champ d’action (du type « je veux faire de l’arbitrage donc je mise tout sur Shearman & Sterling ») et essayer de prendre les opportunités qui se présentent – quitte à changer au bout d’un an. L’essentiel étant de mettre rapidement le pied à l’étrier, car je connais des confrères qui ont mis des mois avant de trouver leur perle rare (qui en fait était un enfer – mais c’est une autre histoire).

    Quels conseils pourrais-tu donner aux futurs étudiants désireux de se spécialiser en droit des affaires internationales ?

    Gardez en tête le fait que de nombreux étudiants choisissent la voie du droit des affaires, et que la concurrence est rude. Il s’agit donc de décrocher de bons résultats pour faire la différence, mais aussi cultiver les « à côté » de son profil.

    Par exemple, participer à un concours de plaidoiries (ou d’arbitrage), écrire un article sur le droit des baux commerciaux en Amérique du Nord, faire un stage au Parquet national financier, etc.

    Un dernier mot : candidatez au M2 JAI, c’est aussi profiter des cours de Maître Rontani, qui est peut être le meilleur professeur de Fiscalité international au monde, même si on n’arrive pas toujours à saisir toutes ses subtilités…

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  • Damien Berruyer (2014)

    Damien Berruyer • Promotion 2013/2014

    Peux-tu te présenter en quelques mots ?

    Je suis un ancien étudiant du master JAI, diplômé en 2014. Après avoir obtenu mon master et terminé mon cursus à l’EFB, je suis parti aux États-Unis, où j’ai obtenu un LL.M. à l’Université de Pennsylvanie.

    J’exerce depuis quelques mois comme avocat au sein du cabinet EY Société d’Avocats à Paris, dans le département de droit des sociétés et des fusions acquisitions.

    D’un point de vue académique, en quoi le JAI t’a-t-il été profitable ?

    Le cursus du JAI m’a plu pour son approche généraliste du droit international des affaires. L’arbitrage m’intéressait particulièrement, mais un master d’arbitrage me paraissait trop spécialisé. Le JAI m’a permis d’allier volonté de conserver un profil généraliste en droit des affaires et intérêt pour l’arbitrage. En plus des cours d’arbitrage commercial et d’arbitrage international d’investissements, j’ai pu participer au Vis Moot, le prestigieux concours international d’arbitrage de l’université de Vienne.

    Le JAI est aussi une bonne opportunité pour mettre en œuvre des projets étudiants, qui sont bien accueillis et même encouragés par l’équipe pédagogique. Notre promotion a été la première à Descartes à créer une équipe d’étudiants pour participer au Vis Moot.

    Professionnellement, que t’a apporté le JAI ?

    Les enseignements pratiques du JAI (i.e. les cours dispensés par des praticiens, avocats ou juristes) permettent d’envisager le droit d’une manière très professionnalisante. Il me parait important en master 2 de mettre l’accent sur la pratique plutôt que sur la théorie, déjà acquise en licence et maîtrise. Aujourd’hui encore, je me sers de fascicules distribués pendant le master, en droit des fusions-acquisitions ou en droit des financements, notamment.

    Quels conseils donnerais-tu aux étudiants désireux d’exercer à haut niveau en droit des affaires afin de se démarquer ?

    La participation aux concours, quels qu’ils soient (éloquence, arbitrage, droit des affaires, droit de l’homme) constitue toujours une plus-value sur le plan personnel, mais aussi et surtout sur le plan professionnel. Je n’ai jamais passé un entretien sans que l’on me parle du Vis Moot. Les étudiants en droit, particulièrement en France, se contentent souvent d’assister aux cours et de passer les examens. Il est donc relativement facile de se démarquer en apportant un peu d’originalité à son CV. Je recommande de participer à des activités en dehors du cursus normal des études : faire du pro bono dans une clinique juridique ou une association, participer à des concours, etc.

    Le double cursus (mastère spécialisé, grande école, LL.M.) est également un atout majeur pour compléter sa formation et se démarquer. J’ai choisi pour ma part le LL.M. afin d’améliorer mon anglais, surtout d’un point de vue professionnel (aisance orale et maîtrise du vocabulaire juridique et des affaires). C’est aussi une aventure mémorable, une immersion à l’étranger, dans un système de droit et un système académique bien différents du nôtre ! Enfin, le LL.M. ouvre certaines portes plus facilement. J’ai été recruté par mon cabinet actuel pendant le LL.M., évitant ainsi les longues semaines de recherche de collaboration que bon nombre d’étudiants fraîchement diplômés doivent subir.

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  • Samy Akli (2013)

    Samy Akli • Promotion 2012/2013

    Peux-tu te présenter en quelques mots ?

    Pur produit de Descartes de ma L1 à mon Master 2 JAI, je suis ensuite passé par l’école HEAD afin d’effectuer un second Master 2. A l’issue de cette formation, j’ai effectué un Master of Laws (LL.M.) au sein de l’Université de Berkeley, en Californie, où j’ai obtenu le barreau de New York. J’ai par la suite terminé ma scolarité au sein de l’Ecole de Formation du Barreau et suis maintenant titulaire du CAPA.

    Venant, de plus, d’obtenir le barreau de Californie, je compte me spécialiser en fusions/acquisitions et private equity, domaines que j’ai pu expérimenter durant mon année de stage au sein de deux cabinets américains de la place parisienne.

    D’un point de vue académique, en quoi le JAI t’a-t-il été profitable ?

    Le Master 2 JAI m’a tout d’abord été profitable en ce qu’il m’a permis d’approfondir ma connaissance du droit des affaires français et international. Il constitue une excellente base afin d’avoir une vision d’ensemble de la plupart des matières utiles dans la vie des affaires, comme les fusions/ acquisitions, le droit de la concurrence interne et européen, le droit du commerce international, etc. C’est un bon tremplin pour les étudiants qui, notamment, savent qu’ils veulent travailler dans le domaine du droit des affaires, mais qui ne savent pas exactement dans quelle spécialité.

    Le Master JAI est également une bonne formation du fait des cours dispensés en anglais durant toute l’année, l’anglais étant, bien entendu, une composante essentielle du travail d’avocat en droit des affaires au sein de grandes structures.

    Professionnellement, que t’a apporté le JAI ?

    Le JAI est enseigné à la fois par des universitaires, mais également par des professionnels du droit et de la finance.

    C’est une excellente initiative qui permet aux étudiants de dépasser la théorie, qui est parfois assez éloignée du droit tel qu’il est pratiqué en cabinet d’avocats.

    Il sert également à cimenter les connaissances des étudiants en droit des affaires et permet d’appliquer les concepts appris lors des stages, que ce soit en contentieux/arbitrage ou en corporate.

    Quels conseils donnerais-tu aux étudiants désireux d’exercer à haut niveau en droit des affaires afin de se démarquer ?

    Avoir un CV diversifié me parait être un atout important. Tout dépend bien évidemment de la spécialité, mais en corporate, par exemple, (fusions/acquisitions, private equity, etc…), il me semble essentiel d’avoir une expérience à l’étranger (LL.M., expérience, longs séjours, etc.), un second Master 2 ou bien encore un Mastère spécialisé d’école de commerce.

    En l’occurrence, le M2 JAI a prouvé être un excellent tremplin pour ce genre de projet.

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  • Chloé Gouache (2013)

    Chloé Gouache • Promotion 2012/2013

    Peux-tu décrire en quelques mots ton parcours ?

    J’ai effectué l’ensemble de ma scolarité en droit à Paris Descartes et me suis assez naturellement orientée vers le droit des affaires, puis le M2 Juriste d’Affaires International puisque mon ambition était de poursuivre vers un parcours orienté sur l’international.

    Je suis ensuite partie à Abu Dhabi pour mon stage de Master 2, que j’ai prolongé de quelques mois, et j’ai ensuite fait le choix de faire des stages pendant un an pour prendre le maximum d’expérience tout en postulant à des LLM.

    Selon toi, quels sont les atouts du Master 2 JAI ?

    Je pense que c’est principalement un Master qui donne toutes les bases essentielles pour poursuivre son parcours en droit des affaires.

    La multiplicité des enseignements, les cours en anglais, l’intervention de professionnels, des professeurs passionnants, sont en effet autant d’ « outils » qui permettent d’appréhender la suite du parcours étudiant ou professionnel en étant certain d’avoir les bons réflexes dans la majorité des matières touchant au droit des affaires international.

    A de multiples reprises dans la suite de mon parcours et sur des sujets très différents, je me suis rappelée de notions vues en Master 2 et cela m’a finalement permis de toujours me sentir à l’aise. Je pense véritablement que c’est le rôle d’un bon Master 2.

    Comment ton insertion professionnelle s’est-elle déroulée ?

    Extrêmement bien ! Dans la mesure où je ne me serais pas forcément attendue à me faire embaucher à Washington DC.

    Pour en arriver là, je suis ainsi partie après le M2 JAI à l’Université de Berkeley au cours de l’année 2014-2015, après 1 an et demi de stages en cabinet et en entreprise. J’ai ensuite obtenu le barreau de New York et me suis faite embaucher par le cabinet Hughes Hubbard & Reed au sein de leur pratique Anti-Corruption & Internal Investigations au bureau de Washington DC en 2015.

    Courant 2016 j’ai été transférée au bureau de Paris avec la majorité de mon équipe pour travailler sur nos clients européens.

    Quels conseils pourrais-tu donner aux futurs étudiants désireux de se spécialiser en droit des affaires internationales ?

    Le conseil que je donne à chaque fois quel que soit ce que l’on souhaite faire : viser le plus haut possible, puisque l’on n’aura jamais moins que ce que l’on a aujourd’hui.

    Dans ce sens je dirai qu’il est extrêmement important de se renseigner sur tout ce qu’il est possible de faire et de ne pas simplement se laisser porter par le courant.

    En ce qui concerne le droit des affaires internationales spécifiquement, le marché est compétitif et il est ainsi important de se démarquer dans son parcours. Quoi qu’il en soit, le M2 JAI a pour moi été la base parfaite pour la suite de mon parcours.

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